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Récits Initiatiques
Les sentiments... Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Administrateur   
27-01-2008

Il était une fois, une île où tous les différents sentiments vivaient:


Le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l'Amour y compris.

 Un jour on annonça aux sentiments que l'île allait couler.

Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent. Seul l'Amour resta.

L'Amour voulait rester jusqu'au dernier moment.

 Quand l'île fut sur le point de sombrer, l'Amour décida d'appeler à l'aide.


La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux bateau.

L'Amour lui dit: "Richesse, peux-tu m'emmener?"

"Non car il y a beaucoup d'argent et d'or

Sur mon bateau. Je n'ai pas de place pour toi."

 L'Amour décida alors de demander à l'Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau:

"Orgueil, aide moi je t'en prie!" "Je ne puis t'aider, Amour. Tu es tout mouillé

Et tu pourrais endommager mon bateau."


La Tristesse étant à côté, l'Amour lui demanda: "Tristesse, laisse moi venir avec toi."

"Ooh... Amour, je suis tellement

Triste que j'ai besoin d'être seule !"

 Le Bonheur passa aussi à côté de l'Amour, mais il était si heureux qu'il

n’entendit même pas l'Amour l'appeler!


Soudain, une voix dit: "Viens Amour, je te prends avec moi."

C'était un vieillard qui avait parlé. L'Amour se sentit si reconnaissant

et plein de joie qu'il en oublia de demander son nom au vieillard.

Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre ferme,


Le vieillard s'en alla.

 L'Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir:

"Qui m'a aidé?" "C'était le Temps"

Répondit le Savoir. "Le Temps?" s'interrogea L’Amour.

"Mais pourquoi le Temps m'a t il aidé?"


Le Savoir sourit plein de sagesse et répondit:

 "C'est parce que seul le Temps est capable

De comprendre combien

L’Amour est important dans la Vie.

 
Le cadeau parfait... Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Administrateur   
27-01-2008


J'ai parcouru plusieurs kilomètres pour trouver le cadeau parfait pour mon enfant.

Après deux longues soirées, fatiguée, j'ai pensé lui demander ce qu'il voulait.

Voici la liste de cadeaux qu'il m'a suggéré:

 "J'aimerais être Félix, notre petit chat, pour être moi aussi

prise dans vos bras chaque fois que vous revenez à la maison".

"J'aimerais être un baladeur, pour me sentir écoutée par vous deux,

sans aucune distraction, n' ayant que mes paroles

au bout de vos oreilles fredonnant l'écho de ma solitude

"J'aimerais être un journal pour que vous preniez un peu de temps

à chaque jour pour me demander de mes nouvelles..."

"J'aimerais être un téléviseur pour ne jamais m'endormir le soir,

sans avoir été au moins regardé une fois avec intérêt..."

"J'aimerais être une équipe de hockey pour toi, Papa,

afin de te voir t'exciter de joie après chacune de mes victoires;

et un roman pour toi, Maman, afin que tu puisses lire mes émotions..."

 "À bien y penser, je n'aimerais être qu'une chose,

un cadeau inestimable pour vous deux.

Ne m'achetez rien: Permettez-moi seulement

de sentir que je suis votre enfant..."

 

Finalement, tout est si simple à bien y penser....

 
Leçon de vie... Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Administrateur   
27-01-2008

Jerry est gérant dans la restauration à Philadelphie.

Il est toujours de bonne humeur et

A toujours quelque chose de positif à dire.

Quand on lui demande comment il va, il répond toujours:

"Si j'allais mieux que ça, nous serions deux: mon jumeau et moi!"

 

Quand il déménage, plusieurs serveurs et serveuses

Sont prêts à lâcher leur job

Pour le suivre d'un restaurant à un autre

Pour la seule raison qu'ils admirent son attitude.

 

Il est un motivateur naturel.

Quand un employé file un mauvais coton,

Jerry est toujours là pour lui faire voir le bon côté des choses.

Curieux, je suis allé voir Jerry un jour pour lui demander:

"Je ne comprends pas. Il n'est pas possible d'être

Toujours positif comme ça, partout, tout le temps.

Comment fais-tu?" Et Jerry de répondre:

 

 "Tous les matins à mon réveil,

Je me dis que, aujourd'hui, ou bien

Je choisis d'être de bonne humeur,

Ou bien je choisis d'être de mauvaise humeur.

Je choisis toujours d'être de bonne humeur.

Quand il arrive quelque incident déplorable,

Ou bien je choisis d'en être la victime,

Ou bien je choisis d'en tirer une leçon.

 

Quand quelqu'un vient se plaindre à moi,

Ou bien je choisis d'entendre sa plainte,

Ou bien j'essaie de lui faire voir le bon côté de la chose."

 "Mais ce n'est pas toujours si facile", lui dis-je.

Et Jerry d'enchaîner: "La vie, c'est une question de choix.

On choisit sa façon de réagir aux situations.

On choisit de quelle façon

Les autres peuvent nous influencer ou non.

On choisit d'être de bonne humeur ou de mauvaise humeur.

On choisit de vivre sa vie de la manière qui nous convient."

 

Plusieurs années plus tard,

J'entends dire que Jerry a fait incidemment

Ce qu'on ne doit jamais faire dans la restauration:

Il a laissé déverrouillée la porte arrière

Du restaurant un bon matin

Et il s'est fait surprendre par trois voleurs armés.

En essayant d'ouvrir le coffre fort,

Sa main tremblait de nervosité,

Il n'arrivait pas à faire la combinaison numérique.

Un des intrus a paniqué et a tiré.

Heureusement pour Jerry, les choses n'ont pas traîné

Et il a été vite transporté à l'hôpital.

 

Après dix-huit heures de chirurgie et

Des semaines de soins intensifs,

Jerry a reçu son congé de l'hôpital avec

Des débris de la balle 

Qu'on n'avait réussi à lui retirer du corps.

 

J'ai revu Jerry six mois après l'incident

Et je lui ai demandé comment il réagissait à tout ça.

"Si j'allais mieux que ça, dit-il,

Nous serions deux: mon jumeau et moi.

Tu veux voir les cicatrices?"

 

Je n'ai pas voulu voir la blessure

Mais je lui ai demandé ce qui lui avait

Passé par la tête au moment du vol.

Et Jerry de dire:

"La première chose qui m'est venu à l'idée

Est que j'aurais dû fermer à clé la porte arrière du restaurant.

Et puis, étendu sur le plancher après m'être fait tiré une balle,

Je me suis souvenu que je pouvais encore faire un choix:

Ou bien de vivre ou bien de mourir. Et j'ai choisi de vivre."

 

"T'as n'as pas eu peur?" lui dis-je.

Et lui de répondre: "Les ambulanciers ont été bien corrects.

Ils n'ont pas cessé de me dire que tout allait bien.

Mais en entrant dans le bloc opératoire de l'hôpital,

J'ai vu l'expression faciale

Des médecins et des infirmières et, là, j'ai eu peur.

J'ai vu dans leurs yeux que j'étais un homme mort

Et j'ai su que je devais agir vite."

 

"Et alors, qu'as-tu fait?"

"Eh bien, mon ami, il y avait une infirmière

Qui me bombardait de questions;

Elle voulait savoir si j'étais allergique à quelque chose.

J'ai dit oui, et les médecins et les infirmières

Se sont arrêtés pour entendre ce que j'allais leur dire.

J'ai pris une profonde respiration et je leur ai dit

Que j'étais allergique aux balles de fusil!

 

Quand ils ont eu cessé de rire, je leur ai dit

Que j'avais fait le choix de vivre

Et qu'ils feraient mieux de m'opérer

Comme si j'étais un homme vivant

Plutôt qu'un homme mort!"

 

Jerry a survécu grâce à l'expertise des médecins

Mais aussi grâce à son attitude étonnante!

J'ai appris de lui que, à tous les jours,

Nous devons faire des choix:

Ou bien de profiter pleinement de la vie

Ou bien de s'y emmerder tant qu'on veut.

La seule chose qui nous appartient

Et que personne ne peut contrôler,

Ni nous enlever, ce sont nos attitudes.

Alors, quand on peut cultiver des attitudes positives,

Tout le reste est de la petite bière.

 
Poème du Bonheur... Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Administrateur   
22-01-2008

On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié, après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre...

Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront.
On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape.

On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possédera une plus belle voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite...
La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le  moment présent.

Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce?

La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer. 
Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant  qu'il est encore temps.
Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer, ' La Vraie Vie! 'Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une  dette à payer.
Et alors la vie allait commencer ! ! ! !

Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma  vie. 
Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène  au bonheur.
Le bonheur est le chemin.

Ainsi passe chaque moment que nous avons et plus encore : quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps et, que l'on se rappelle que le temps n'attend pas.

Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.

LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION !

Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.
 

Il suffit juste d'apprécier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie.

 
Je suis Moi... Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Administrateur   
20-01-2008

Je suis moi.
 
De par le monde entier, il n'y a personne d'autre comme moi.
Il y a des personnes qui me ressemblent,
Mais personne n'est exactement comme moi.
 
Par conséquent, tout ce qui vient de moi m'appartient complètement, parce que seul, je l'ai choisi.
Je possède tout ce qui me concerne…
 
Mon corps , et tout ce qu'il fait;
Mon esprit , et toutes mes pensées et mes idées;
Mes yeux , et toutes les images qu'ils perçoivent;
Mes sentiments , quels qu'ils soient…
 
Colère,
Joie,
Frustrations,
Amour,
Tristesse, 
Enthousiasme
 
Ma bouche et tous les mots qui en sortent
 
Polis,
Doux ou durs,
Agréables ou grossiers.
 
Ma voix , douce ou forte.
 
Et tous mes agissements, quels qu'ils soient envers les autres ou moi même.
 
Je possède mon originalité, mes rêves, mes espoirs, mes peurs.
Je possède tous mes triomphes et mes succès,
Tous mes échecs et mes erreurs.
 
Parce que tout ceci m'appartient, je peux intimement me rapprocher de moi.
Faisant cela, je peux m'aimer et aimer tout ce qui me constitue.
 
Je peux alors rendre possible que tout en moi œuvre à mon bien être.
Je sais qu'il y a en moi des aspects qui s'affrontent,
Et d'autres aspects que je ne connais pas.
 
Mais aussi longtemps que je serai tolérant envers moi même et que je m'aimerai,
Je pourrai courageusement et avec espoir, chercher des solutions à mes conflits
Et trouver les chemins qui mènent à la découverte de moi même.
 
Quels que soient ma façon d'être, ma manière de parler, quoique je dise ou fasse, et quoique je pense
Et ressente à quelque moment que ce soit, est moi. 
C'est authentique et représente où je suis à ce moment de la vie.
 
Quand plus tard je revois comment je voyais et j'entendais, 
ce que je disais et ce que je faisais, et comment je pensais et ressentais, certains de mes comportements peuvent sembler erronés.
 
Je peux rejeter ce qui est erroné, et garder ce qui me réconforte.
 
Et inventer quelque chose de nouveau pour ce qui est discordant.
 
Je peux voir, entendre, sentir, penser, dire et faire.
 
J'ai les outils pour survivre, être près des autres, être positif,
 
Et je peux donner du sens et ordonner le monde des gens et des choses qui m'entourent.
 
Je me possède, et par conséquent je peux me construire.
 
Je suis moi, et je suis d'accord.

Traduction "I am me" de Virginia Satir

 
Une feuille du Ciel... Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Écrit par Administrateur   
20-01-2008

Tout en haut du ciel, dans l'air le plus épuré, un ange s'envola du jardin du paradis avec une fleur. En y imprimant un baiser, il fit tomber une feuille. Elle arriva sur la terre, au milieu d'un bois. Aussitôt elle prit racine et poussa au milieu des autres plantes.

Celles-ci ne voulurent pas la reconnaître pour une des leurs.

"Quelle singulière pousse !" disaient-elles.

Les chardons et les orties étaient les premiers à se moquer d'elle. "D'où cela vient-il ? C'est quelque graine potagère", disaient les chardons avec dédain. "A-t-on jamais vu pousser si vite ; est-ce convenable, et croit-elle que nous sommes ici pour la soutenir quand elle fléchira ?"

Vint l'hiver, la neige couvrit le sol...

La plante céleste communiqua à la neige un éclat merveilleux, comme si un rayon de soleil l'eût illuminée par dessous.

Au printemps, elle porta une fleur comme on n'en avait jamais vu d'aussi belle.

Le professeur de botanique le plus renommé du pays en fut averti.

Il accouru muni de son diplôme qui attestait son vaste savoir.

Il considéra la plante, l'analysa, goûta de ses feuilles.

Elle ne ressemblait à rien de ce qu'il avait vu. Il ne trouvait aucun genre, aucune famille où la classer.

- "C'est quelque métis, s'écria-t-il enfin, c'est un monstre ; cela ne rentre dans aucun système."

- "Cela ne rentre dans aucun système !" répétèrent chardons et orties.

Les grands et gros arbres virent et entendirent ce qui se passait ; ils ne dirent rien ni en bien ni en mal, ce qui est le plus sage quand on est bête.

Arriva dans le bois une pauvre petite fille, l'innocence même ; son coeur était pur, son intelligence grande par la foi. Elle ne possédait au monde qu'une vieille Bible par laquelle Dieu semblait lui parler. Elle y avait appris combien les hommes sont méchants ; mais elle savait aussi que, lorsqu'ils nous font souffrir l'injustice, lorsqu'ils nous méconnaissent et se moquent de nous, il faut nous rappeler l'exemple du meilleur et du plus pur des enfants de Dieu, qu'ils ont attaché à la croix et dire avec lui : "Mon père, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font"...

La jeune fille s'arrêta devant la plante miraculeuse dont la fleur embaumait l'air d'un parfum exquis, et qui brillait au soleil comme un bouquet de feu d'artifice. Quand le vent agitait ses feuilles, on entendait résonner de célestes mélodies. L'enfant restait en extase devant cette merveille. Elle se pencha sur la plante pour l'admirer de plus près et en respirer le parfum. Elle sentait son coeur fortifié, et son esprit fut éclairé par la divine sagesse. Volontiers elle eût cueilli la fleur ; mais elle songea que ce serait mal et que la fleur se flétrirait. Elle ne prit qu'une seule et petite feuille verte qu'elle plaça dans sa Bible, où elle resta fraîche et du plus beau vert...

Quelques semaines plus tard, la Bible fut mise avec la feuille sous la tête de la petite fille, dans son cercueil. Elle y reposait paisiblement, et sur son visage doux et grave se reflétait le bonheur d'être délivrée de la poussière terrestre et d'être appelée auprès de son créateur.

Pendant ce temps, la plante grandissait, fleurissait. Les oiseaux de passage s'inclinaient avec respect devant elle.

- "Voilà bien ces étrangers ! grognaient les chardons et les ronces.

Savent-ils pourquoi ils prodiguent ainsi leurs hommages ? Ce n'est pas nous qui nous conduirons aussi sottement".

Et les vilaines limaces des bois crachaient devant la plante tombée du ciel.

Un porcher, qui faisait provision de broussailles pour allumer son feu, arracha ronces, chardons, orties et aussi la belle plante avec toutes ses racines.

- "Tout cela, se dit-il, n'est bon qu'à faire cuire mes aliments"...

Le roi du pays souffrait depuis longtemps d'une noire mélancolie que rien ne pouvait dissiper. Pour se distraire, il se mit à s'occuper des affaires de son peuple ; il se fit lire les bons auteurs, et ensuite les écrivains légers et frivoles. Rien n'y fit. On s'adressa alors à l'homme le plus sage de l'univers. Il répondit qu'il y avait un moyen de guérir le roi, c'était de lui faire prendre une feuille d'une fleur céleste qui se trouvait dans un bois de son royaume. Il en donnait la description. On reconnut la plante dont la curiosité s'était un instant émue.

- "Ma foi ! je l'ai arrachée, se dit le porcher, et il y a longtemps qu'il n'en reste plus qu'un peu de cendres".

Voilà pourtant ce que fait l'ignorance !...

Le porcher était honteux de lui-même et se fût bien gardé de révéler son méfait. Après tout, il était bien bon de s'en vouloir. Les savants s'étaient-ils montrés plus avisés que lui ?

La plante avait disparu. Il n'y en avait plus qu'une seule feuille dans le tombeau de l'enfant. Mais personne ne le savait.

Le roi vint lui-même dans le bois pour s'assurer par ses yeux de la disparition de la plante.

- "C'était donc là qu'elle se trouvait, dit-il ; ce sera dorénavant un lieu saint". Il fit entourer la place par une grille d'or et y fit poser des sentinelles pour la garder.

Le fameux professeur de botanique écrivit une longue dissertation bourrée de science, sur les qualités de la plante divine ; il démontra tout ce qu'on avait perdu en la perdant. Le roi couvrit d'or chaque page de l'oeuvre, et c'est cet âne qui gagna le plus à l'affaire.

Le roi garda son incurable chagrin, et les pauvres sentinelles s'ennuyaient beaucoup dans le bois.

 
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