Récits Initiatiques
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14-05-2007 |
Un homme qui avait la réputation d’être sage vivait en ermite sur une montagne et y méditait depuis de nombreuses années, loin de l’agitation et des vicissitudes du monde. Il jour il reçut la visite d’un habitant du village voisin. Il n’avait pas plu dans la région depuis deux saisons entières et les récoltes avaient été maigres, la disette couvait. On commencerait bientôt à puiser dans les réserves de semailles. Et alors, que planterait-on la saison prochaine ? L’homme exposa cette situation au sage et lui demanda conseil. Le sage lui dit : Mettez le grain qu’il vous reste en commun. Mangez-en la moitié pour survivre et semez le reste, mais seulement dans les champs les plus fertiles. Vous en prendrez soin en commun. Vous les arroserez avec l’eau du puits. Et vous partagerez la récolte. Alors, l’homme s’exclama : Ha ! voilà un sage. Se penchant vers lui, le sage lui répondit : Non, le sage c’est celui qui sait reconnaître la sagesse. |
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Écrit par Administrateur
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14-05-2007 |
Un homme tomba dans un trou et se fit très mal. Un Cartésien se pencha et lui dit : Vous n’êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou. Un Spiritualiste le vit et dit : Vous avez dû commettre quelque péché. Un Scientifique calcula la profondeur du trou. Un Journaliste l’interviewa sur ses douleurs. Un Yogi lui dit : Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur. Un Médecin lui lança deux comprimés d’aspirine. Une Infirmière s’assit sur le bord et pleura avec lui. Un Thérapeute l’incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou. Une Pratiquante de la pensée positive l’exhorta : Quand on veut, on peut ! Un Optimiste lui dit : Vous auriez pu vous casser une jambe. Un Pessimiste ajouta : Et ça risque d’empirer. Puis un enfant passa, et lui tendit la main... |
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Le fou, le sage et l’oiseau |
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13-05-2007 |
Un homme captura un jour un serin. L’oiseau, si petit qu’il tenait dans la paume de sa main, tenta de négocier sa liberté en ces termes : - Qu’attends-tu donc de moi ? dit-il. Je suis si petit, si maigre, je n’ai que la peau sur les os ! Rends-moi la liberté ! En échange, je te dirai trois vérités très utiles. - Soit, dit l’homme. Mais comment pourrai-je savoir si tes vérités sont utiles pour moi ? - C’est très simple, répondit le serin. Je te dirai la première vérité lorsque je serai encore dans ta main. Je te dirai la seconde lorsque je serai sur la branche de cet arbre ; ainsi, tu auras encore le pouvoir de me rattraper si cette vérité ne te convient pas. Enfin, je te dirai la troisième, la plus importante, lorsque je serai là-haut dans le ciel. - D’accord, dit l’homme. Dis-moi la première vérité. - La voici : si tu perds quelque chose, s’agirait-il de ta propre vie, tu ne dois pas le regretter. Voilà une vérité profonde, pensa l’homme : le non-attachement aux formes extérieures, en effet, est le secret de la vraie liberté. Et il ouvrit la main. L’oiseau s’envola sur la branche, d’où il proféra sa deuxième vérité : Si on te raconte une absurdité, n’y crois sous aucun prétexte avant d’en avoir eu la preuve ! - Très bien, dit l’homme, tu es beaucoup plus sage que ne le laissait prévoir ton minuscule crâne d’oiseau : l’être humain, en effet, est naturellement attiré par le mensonge et l’illusion, nés de sa convoitise ! Mais quelle est donc la troisième vérité ? - C’est, lui répondit le serin qui planait désormais dans les hauteurs du ciel, que j’ai dans l’estomac, deux diamants gros chacun comme un de tes poings. Si tu m’avais tué, ta fortune était faite ! Fou de rage, l’homme tenta de jeter des pierres au serin. Puis, s’accusant, maudissant sa stupidité, il se mit à pleurer sur son sort. - Imbécile ! s’exclama l’oiseau. Je t’ai dit de ne jamais regretter aucune chose, et tu regrettes déjà de m’avoir libéré ! Je t’ai dit de ne jamais croire une absurdité, et tu m’as cru lorsque j’ai prétendu, moi qui tiens dans la paume de ta main, avoir avalé deux diamants gros comme tes poings ! En raison de ta convoitise et de ton aveuglement, tu ne pourras jamais voler dans le ciel comme moi ! |
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L'éveil dans la vie quotidienne |
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06-05-2007 |
Comment peut-on vivre l'éveil dans la vie quotidienne ? Aider les autres à avoir ce que vous voudriez avoir pour vous-même. Si vous vous sentez seul(e) soyez accueillant(e). Si vous avez l'impression de n'être pas vu(e), voyez les autres, et dites-leur comment vous les voyez. Si vous voulez l'amour, soyez aimant(e). Si vous voulez la reconnaissance, reconnaissez les autres. Si vous voulez l'approbation, honorez les autres et parlez d'eux avec sincérité. Si vous voulez être vu(e), apprenez d'abord à voir l'autre. C'est aussi simple que ça. Il n'y a que Vous, et quand vous savez cela, il n'y a que l'Amour. " Dansez comme si personne n'observait, Aimez comme si vous ne serez jamais blessé, Chantez comme si personne n'écoutait, Vivez comme si c'était le paradis sur terre.
William Pukey |
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Churchill et la pénicilline |
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06-05-2007 |
On raconte l’histoire d’un homme qui s'appelait Fleming, et qui était un pauvre fermier écossais. Un jour, alors qu'il tentait de gagner la vie de sa famille, il entendit un appel au secours provenant d'un marécage proche. Il laissa tomber ses outils, y courut et y trouva un jeune garçon enfoncé jusqu'à la taille dans le marécage, apeuré, criant et cherchant à se libérer. Le fermier sauva le jeune homme de ce qui aurait pu être une mort lente et cruelle. Le lendemain, un attelage élégant se présenta à la ferme. Un noble, élégamment vêtu, en sortit et se présenta comme étant le père du garçon que le fermier avait aidé. - Je veux vous récompenser, dit le noble. Vous avez sauvé la vie de mon fils. - Non, je ne peux accepter de paiement pour ce que j'ai fait, répondit le fermier écossais. A ce moment, le fils du fermier vint à la porte de la cabane. - C'est votre fils, demanda le noble. - Oui, répondit fièrement le fermier. - Je vous propose un marché. Permettez-moi d'offrir à votre fils la même éducation qu'au mien. Si le fils ressemble au père, je suis sûr qu'il sera un homme duquel tous deux seront fiers. Et le fermier accepta. Le fils du fermier Fleming suivit les cours des meilleures écoles et au final, fut diplômé de l'École de Médecine de l'Hôpital Sainte-Marie de Londres. Il continua jusqu'à être connu du monde entier. Le fameux Dr Alexander Fleming avait en effet découvert la pénicilline. Des années plus tard, le fils du même noble qui avait été sauvé du marécage avait une pneumonie. Qui lui sauva la vie cette fois ? La pénicilline. Comment s'appelait le noble ? Sir Randolph Churchill. Qui était son fils ? Sir Winston Churchill. Il s’agit probablement d’une légende, mais cette petite histoire nous rappelle les valeurs essentielles de l’amitié et de l’altruisme. |
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30-04-2007 |
Deux hommes, les deux sérieusement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. Un des deux hommes pouvait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les fluides de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre homme devait passer des journées couché sur son dos. Les hommes parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, leurs maisons, leurs emplois, leur participation dans le service militaire et où ils avaient été en vacances. Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il pouvait voir dehors. L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et couleurs du monde extérieur. De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants naviguaient leurs bateaux modèles. Les jeunes amoureux marchaient bras sous bras parmi des fleurs de chaque couleur de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et une belle vue de la ville pouvait être vue dans la distance. Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tout ceci dans le détail exquis, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait ses yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrit une parade qui passait par là. Bien que l'autre homme ne pouvait pas entendre l'orchestre, il pouvait la voir avec l'oeil de son imagination tellement son compagnon l'a dépeint avec des mots descriptifs. Les jours et les semaines passèrent. Un matin, l'infirmière de jour est arrivée pour apporter l'eau pour leurs bains et trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, qui est mort paisiblement dans son sommeil. Elle était attristée et appela les préposés pour prendre son corps. Dès qu'il senti que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière était heureuse de le transférer et après s'être assurée qu'il était confortable, elle le laissa seul. Lentement, péniblement, il se monta vers le haut sur un coude pour jeter son premier coup d'oeil dehors. Enfin il aurait la joie de le voir lui-même. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Tout ce qu'oeil vu, fut un mur. L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé avait décrit de si merveilleuses choses. L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. Elle dit: "Peut-être, il a juste voulu vous encourager." Epilogue... Il y a un bonheur énorme à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres situations. La peine partagée est la moitié de la douleur, mais le bonheur une fois partagé, est doublé. Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter toutes les choses que vous avez que l'argent ne peut pas acheter. Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi il s'appelle le présent. |
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