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Écrit par Administrateur   
15-02-2007

Onis 

Nadal 

En l'an de grâce 1230

Nadal le frêle troubadour

Allait de village en village

Pleurer la guerre, chanter l'amour
 

Les gens le prenaient pour un fou

Au regard tendre couleur de miel

Mais ils l'aimaient tous comme un fils

Car il brisait leur décor sombre


Il racontait qu'un jour sur terre fleuriraient des cités de fer

Nées sous le signe du dragon, dressées contre la mer gisante

Il disait en fermant les yeux que les étoiles seraient aveugles

Les oiseaux quitteraient les cieux et les enfants mourraient tous jeunes


Mais eux, les gens, ils crient, t'es fou Nadal, t'es fou Nadal !


Il continuait toujours sa voie, lui le prophète-musicien

Espérant qu'un jour ils sauraient que ce qu'il dit c'est pas du vent

Il racontait qu'un jour les hommes, pauvres moutons sans liberté

Seraient menés par une horde de loups menaçants et cruels


Mais eux, les gens, ils crient, t'es fou Nadal, t'es fou Nadal !


Elle a dormi cette chanson sous la poussière grise des ans

Quelques garçons l'ont réveillée, d'une caresse, d'un baiser

Peut-être n'est-il pas trop tard pour écouter pleurer Nadal,

Il reste encore quelques fleurs mais seront-elles là demain


Et nous les fous on crie : t'es vrai Nadal, t'es vrai Nadal, Nadal….

 
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"Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous interprétez et ce que vous comprenez,... il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer... Mais essayons quand-même ! "
(Bernard Werber, "Le Père de nos pères")

 
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